mardi 18 octobre 2011

jeudi, je m'en rappelle plus

des toilettes dans une boite pourrie du NE. il fait chaud. la grande mèche, le spanking boy et moi sommes penches sur la cuvette. pour des raisons pas très catholiques. 

s'en suivent. un baiser a deux. puis a trois. 

nous sortons de ce qui pourrait s'apparenter a un hammam. et partons du club. trop excites par notre instant threesome, nous en oublions le québécois. je dirais bien qui s'tose t'il c'gars la, mais je suis pas sure que tout le monde comprenne la référence. 

un autre club. la grande mèche ne peut pas rentrer. alors mon cerveau - très - évolué - probablement a coups d'injections d'alcool et d'autres substances (pas très catholiques, mais on l'aura compris) dit au videur qu'on est mariés et que s'il se conduit mal (=me baise sur une table de billard, ce qui arrivera, non pas sans mon consentement), il risque de me perdre a jamais.

se produit le pire. et alors que le spanking boy tente quelque chose avec le musicien, nous décidons de rentrer. 

c'etait il y a un mois

ou même un peu plus. entre temps, j'ai pu m'épiler, embrasser un mec de vingt-et-un an que nous appellerons le cochon-d'inde (juste parce que - il faut l'admettre - mon very own cochon-d'inde porte son nom), boire des bloody maries comme cela n'est pas permis, avoir des orgasmes pendant mes rêves - mais pas que, recevoir une déclaration d'amour autour d'une glace.

on dirait que ça fait pas beaucoup, mais pour le bordel interplanétaire que je suis actuellement, tout cette nouveauté n'est pas facile a gérer.

enfin quand je parle de nouveauté, j'évoque surtout la perte de mes poils des orteils a la chatte.

mardi 6 septembre 2011

jeudi, plus quelques bières

je ne pleure plus du tout.

ou de rire peut être. mes potes (le grand gay, le petit pas gay, et le grand presque gay) me disent que jai de gros seins.

et s'il y a bien une chose que je ne peut réfuter, c'est celle la.

jeudi, 13h

le travail est fini. en fait, c'est les vacances.

je n'ai jamais vu autant de soleil de ma vie (tout est relatif, mais en commençant a 8h pour finir a 1h - du matin, cela va sans dire - je me suis un pu transformée en vampire). d'ailleurs mes yeux pleurs.

samedi 3 septembre 2011

ah oui juste

une chose avant que je ne sombre dans le coma.

j'ai encore le goût de son sperme dans la bouche.

un peu comme une empreinte synestésique de son corps sur le mien.

dire que les dernières

quarante-huit heures ont été intenses serait un understatement.

il va falloir que j'en fasse un résume chronologique. peut être anachronique parfois, mais que dire, les drogues et moi on est un couple qui fonctionne bien.

en attendant que je revienne a mon état normal (= une bonne sieste dans l'avion qui m'amène dans la plus petite ville du monde), je ne dirais qu'une chose: sex, drugs, and a bit more sex.

jeudi 1 septembre 2011

dans le bus

je suis entourée: d'un homme qui a cru bon de vider sa cologne, d'un qui ronfle plus fort que les phoques du pacifique et d'un qui sent le vieux cuir (et le cirage qui va avec).

la quête va être dure.

cette nuit

j'ai fait un cauchemar. il y avait un tigre et une fuite de gaz.

heureusement, les caffe latte frappes existent. pour me faire oublier.

ps. les bloody maries marchent aussi.

mercredi 31 août 2011

et puis

j'ai toujours la bouteille d'eau. au cas ou. 

et le grec en accès - presque - direct. parce que l'homme au pull gris, neuf fuseaux horaires nous séparent maintenant. pas évident d'un point de vue pratique. que ce soit pour le feu ou pour le sexe.

et dire que étais amoureuse. enfin, je crois.

chaque detail

a son importance. 

mais la - tout de suite, maintenant - je suis trop fatiguée pour développer.

et j'ai failli me brûler les cheveux. les joies de partager mon lit avec une armée de briquets! mais bon, au moins je risque pas de tomber amoureuse. 

depuis le mois de juillet

je ne partage mon lit qu'avec une bouteille d'eau, des paquets de cigarettes vides, autant de briquets qui manquent toujours - oui TOUJOURS - a l'appel quand j'en ai besoin, un livre ou deux et parfois, un pull gris.

ah oui! et un grec.